Méditation |
Exhortation lors d’une messe de requiem du huitième jour
Que
s'est-il passé ? Je n'en sais rien. Vous comprenez que l'immortalité de la
chair ce n’est pas pour nous. La mort ? Cela arrive à tout le monde.
Quand nous prions, nous disons à Dieu, Seigneur fait ta volonté. C'est lui le
Chef. Mais quand il agit, nous pleurons.
Pourquoi ? Si le Chef a raison, pleurer même c'est contester la
décision du Père. Vous allez rétorquer, Jésus a pleuré à la mort de Lazare. Non,
Jésus sait qu'il n'est pas mort puisqu'il a dit "Lazare réveille-toi
!" Il a pleuré parce que ce que Lui il sait, nous, nous ne la savions
pas. Le papa
a dit hier qu'il a vu le défunt dans des conditions assez belles qui disait
de ne plus pleurer. Mais nous, nous
continuons à pleurer. C’est vrai quand j'avais appris la nouvelle, j'étais
abasourdi, comment cela peut nous arriver à l'Eglise du christianisme céleste
? Mais voilà, le Père a fait sa volonté. Le Fondateur est mort, des pasteurs
sont morts, pourquoi pas d’autres ? Il avait un fidèle togolais ici qui
s'appelait "Fiokounan" cela veut dire même les rois, si puissants
soient-ils meurent aussi. Salomon
dit, il a un temps pour vivre, pour faire tout, mais il y a un temps pour
mourir. C’est l’appel du Christ. En Afrique nous disons que les morts ne
meurent pas, mais qu'ils sont vivants. C'est aussi biblique. Le jour du
jugement chacun connaîtra son sort. Toi qui es chrétien aujourd'hui demeure
ferme dans la foi. Reste chrétien. Je prendrai l'histoire de Lazare et du
riche. Vous remarquerez qu’on n’a jamais appelé le riche par son nom. Quand on dit le riche, c'est glorieux, mais
il était misérable. Jésus-Christ appelait Lazare par son nom. Ceux qui
étaient là l'appellent par son nom. Mais le riche n’a pas de nom. Cette
personne qui est décédée, nous lui faisons cette messe du huitième jour,
est-ce que dans son cheminement vers le Seigneur, quand il va passer le
fleuve, est-ce que le Christ l'appellera par son nom et lui dire
"bienvenue" ? C'est
pour cela qu'on te demande aujourd'hui, pendant que tu peux, sois un bon
chrétien. Le temps des pleurs arrivent. Pendant qu'il est encore temps,
souviens-toi de Christ, c'est Lui qui t'a fait. Tout pouvoir lui a été donné.
Il est le juge suprême. L'ecclésiaste
dit : Il y a un temps pour tout. Le psalmiste dit : « Je
ne mourrai pas, je vivrai et je raconterai les œuvres de l'Eternel.» C'est
lui le père de l'ecclésiaste qui a dit cela. Dites-moi
si David est mort aujourd'hui ? Ou dites-moi si Oschoffa est mort aujourd'hui
? Nous lisons bien les psaumes de
David pour nous fortifier, et, pourquoi disons-nous le Dieu d'Oschoffa ? Dieu
est-il le Dieu des morts ? Il faut qu'à travers tes œuvres on glorifie le nom
de Dieu et qu'après ta fin de vie sur cette terre on continue encore à
glorifier le nom de Dieu pour tes œuvres. On peut dire cela d'une autre façon
: ne donne pas trop d'importance à la chair, puisque la vie existe après la
mort de la chair. C'est pour cela que je suis chrétien. Je suis
chrétien dans la mort et la résurrection du Christ. Si Christ n'était pas mort et ressuscité,
que chercherais-je ici ? Je serai entrain de sacrifier des veaux et des
taureaux pour demander le pardon de mes fautes. La mort a cessé d'exister pour nous à cause
du Christ. Nous avons du moins cette conviction. Dieu
avait maudit Adam lorsqu'il a mangé du fruit de l'arbre interdit. Dieu lui
avait dit quand tu en mangeras tu mourras certainement. Le serpent a dit tu ne mourras pas. Mais
est-ce que Adam était mort quand il avait désobéit ? Non pas de cette mort
là. Mais alors de qu’elle mort ? Prenez Eccl. 9:4-6 :" pour tous ceux qui vivent, il y a de
l'espérance. Même un chien vivant vaut mieux qu'un lion mort. .. Les morts ne savent plus rien.» Quand
on meurt c'est terminé pour soi. L'entourage va pleurer. Mais un jour les
pleurs cesseront et l'oubli aussi viendra. Mais est-ce la fin ? Le psalmiste
est-ce qu'on l'a oublié ? Papa Oschoffa, est qu'on l'a oublié ? Tant que
cette église du christianisme céleste demeurera, on n'oubliera pas papa
Oschoffa. Moi ma conviction, le
christianisme céleste disparaîtra quand tout disparaîtra sur cette terre.
Toute votre mémoire va rester à travers l'œuvre que vous auriez accomplie sur
cette terre. Quelque soit ce qui se passe, soyez toujours réguliers à
l'Eglise et dans vos œuvres. Qu'on se souvienne bien de vous. Le chrétien ne
meure pas. Ce
défunt, son père l'a vu dans de bonnes conditions. D'autres verront cela
aussi. Cela n'est pas donné à tout le monde. Mais cette personne constitue
désormais une lumière qui brillera. Le
PS. 23 dit ceci "quand je
marcherai dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal car ta
houlette et ton bâton me secourent."
C'est comme cela qu'Il te guide et te fraye le chemin afin que tu ne
meures point et que tes œuvres subsistent. Si tu te confies en Lui, tu ne
mourras pas, tu vivras. Sache qu'il y a une résurrection à travers le CHRIST. Nous
sommes-là pour "subir" la résurrection. Pardonnez-moi la violence
de ce mot. Mais il faut cette violence de la résurrection. Mais après cela,
de quel côté du Christ seras-tu ? Il y a un fossé qui sépare les deux
endroits. Parce
que j'ai dit un jour que je serai à la droite de Christ, certains sont montés
sur la chair de prédication pour vouloir se moquer. Moi je sais que je vais
hériter du royaume des cieux, je le dis en fonction des rapports que j'ai
avec Christ. St-Paul l'a dit. S'il a dit que la couronne de gloire lui ai
réservée, c'est parce qu'il a analysé sa vie et son rapport avec Christ.
Donne ta vie à Christ, et ne sois ni voleur, ni menteur, ni adultère, si tu
veux hériter du royaume des cieux. Je sais que je serai, comme Lazare du côté
d'Abraham. Christ
ne nous abandonne pas parce que nous sommes pécheurs. Il nous tourne le dos
quand le péché pénètre en nous. Mais il est miséricordieux, quand nous nous
rapprochons de Lui. Je crois aussi en une chose, on dit que si l'arbre est
bon, les fruits sont bons. Je
connais la famille du défunt. Ils ont peut-être leurs caractères, mais s'agissant
de Dieu ils sont toujours là. On connaît l'arbre, on sait qu'il est bon, le
fruit, surtout un fruit juvénile, ne peut-être que bon. Un chanteur béninois disait en Yorouba
« pleurez pour vous-même, moi j'ai déjà mon lot. » Je vais
raconter une anecdote. Ma grand-mère était venue un jour à la maison. Elle
dansait, dansait. Cela se passait environ dans le mois qui a suivi le décès
de mon père. Quand on lui a demandé pourquoi ? Elle répond « là où j'ai
vu ton père, c'est un endroit magnifique ». Dieu a voulu qu’elle donne ce témoignage. C’est
bien pour nous ; pour que nous
suivions son tracé. Au
cimetière lors de l'enterrement de mon père, je disais
"adieu..". Le Pasteur Ediemou m’a dit, ne dis pas cela, il faut dire « aurevoir, on se retrouvera au royaume du Père ». Il
m'avait consolé ce jour-là. Maintenant,
vous qui pleurez encore, pleurez de toutes vos larmes. Si c’était de votre
pouvoir vous l’auriez fait revenir.
Dieu l’a voulu ainsi. C'est terminé. Revenez à vous maintenant ; que
votre adoration soit une adoration franche, visible. Qu'on ne vous voit pas
affligés. Que le défunt se repose en paix. Dieu a
donné, Dieu a décidé, Dieu a repris. Que sa volonté soit faite. Que sa
paix soit avec nous. Amen. Par le Suprême Pierre ALOKPO Chef
de diocèse France © JL. Degnidé Publications |
INFORMATION : LE PELERINAGE ANNUEL AU BENIN A SEME-PLAGE POUR LA CELEBRATION DE LA
NATIVITE AURA LIEU COMME D’HABITUDE LES 24 ET 25 DECEMBRE 2011. CELUI DE IMEKO AU NIGERIA AURA LIEU
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