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MEDITATIONS

 

EFFUSION DU SAINT-ESPRIT : SYMBOLE D’UNITE

 

 

GUIDE DU PREDICATEUR

Dimanche de Pentecôte 20-05-2018

 

Thème : EFFUSION DU SAINT-ESPRIT : SYMBOLE D’UNITE

 

 

Textes: Esaïe 44 : 1 - 5 ; Actes 2 : 1 - 4.

 

 

I – INTRODUCTION

II - DEVELOPPEMENT

 

A – Comprenons le Thème :

L’effusion : action de répandre abondamment.

Le Saint-Esprit : C’est la troisième personne de la Trinité. C’est la personne et la puissance même de Dieu.

Symbole : emblème, signe figuratif d’une chose.

Thème reformulé : Le don abondant du Saint-Esprit est un signe qui traduit ou montre que tous les croyants sont unis et forment un seul et même corps qui est l’Eglise du Christ.

 

 

B – Observation des Textes

 

Esaïe 44 : 1 - 5. L’Eternel Dieu exhorte et encourage son peuple à ne pas avoir peur, à ne rien craindre (verset3). Il promet de répandre abondamment sur le peuple Israël, des eaux et son Esprit afin qu’il pousse, grandisse et devienne plus fort ; ainsi il sera heureux et fier d’appartenir au Dieu de Jacob.

Actes 2 : 1 - 4. Les disciples de Jésus étaient tous réunis dans une même maison. Un violent vent se mit à souffler et remplit toute la maison où ils étaient et, aussitôt, chacun d’eux vit apparaître des langues, semblables à celles du feu qui se séparèrent les unes des autres et se posèrent sur leurs têtes ; c’était le jour de la Pentecôte, cinquante jours après la résurrection de Christ. Ils se mirent à parler des langues étrangères au point où la multitude venue fêter à Jérusalem, les entendaient, chacun dans sa langue.

 

 

C- Interprétation

 

Nos deux textes parlent de la venue de l’Esprit-Saint promis par Jésus (Jean 14 :16-18). En Esaïe 44 : 1 - 5, c’est l’Eternel Dieu lui-même qui promet d’aller au secours de son peuple. Il l’exhorte et l’encourage. Israël desséché et aride sera irrigué par des courants d’eau – symbole du Saint-Esprit – c’est alors que ses rejetons pousseront et grandiront comme des arbres au bord d’un courant d’eau ; par son Esprit, l’Eternel viendra à son secours pour le fortifier. Cette promesse a été particulièrement réalisée à la Pentecôte (Actes 2 : 1 - 4). Elle le sera totalement au retour de notre Seigneur Jésus-Christ. Dans ce second texte (Actes 2 : 1 – 4), les disciples étaient rassemblés dans une maison selon l’ordre reçu du Seigneur Jésus avant son Ascension (Actes 1 :4). Au jour de la fête de Pentecôte, le Seigneur Jésus leur envoya le Saint-Esprit. Celui-ci s’est manifesté à eux sous formes de langues de feu. Le feu symbolise ici la purification. Dès la réception du consolateur, les disciples ont subi une transformation ; ils ont reçu la force et le courage nécessaires pour prêcher Jésus. Ils ont été rendus capables de prêcher dans des langues qu’ils n’avaient jamais apprises auparavant. La langue est un symbole de l’unité (Genèse 11 :1,6). C’est justement à la lumière de l’évènement qui eut lieu à Babel (Gen.11 :1-9), et de la Fête des semaines (Lévitique 23 :15-22) qu’il faut comprendre que la Fête de Pentecôte est un symbole de l’unité.  L’écriture dit que toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots et que fort de cela, le peuple qui s’est reconstitué après le déluge, a pris sur lui la décision de reconstruire une tour où tous vivront ensemble en un seul lieu, entravant ainsi le plan de Dieu (Gen.11 :5-9).

C’est donc pour la première fois que ceux qui avaient été dispersés se retrouvent rassemblés à l’occasion de cette fête pour communier (Actes 2 :5-11). L’effusion du Saint-Esprit sur les croyants fait d’eux le corps de Christ (1Corinthiens 12 :13 ; Ephésiens 2 : 11-22). En chaque vrai croyant, nous devrions observer les mêmes fruits (Galates 5 :22) et chacun devraient revêtir le seul Maître à savoir Jésus-Christ (1Corinthiens 12 :8-12). Il a prié le Père de faire que tous ceux qui se réclament de lui soient un (Jean 17 :11).

La puissance de la Pentecôte nous change et nous transforme. C’est une rencontre avec Dieu et toute rencontre avec Dieu nous transforme forcément en son image (2Ccorinthiens 3 :17-18). Ce fut le cas de Moïse à son retour du Mont Sinaï (Exode 34 :29). Plus Moïse passait du temps à contempler l’Eternel, plus son apparence devenait un « reflet de la gloire de Dieu ».

 

 

D – Application

 

-       Cherchons à être toujours remplis du Saint-Esprit (Ephésiens 5 :18) ;

-       Gravissons les escaliers de la chambre haute ou des montagnes comme les disciples, comme Moïse et Jésus lui-même pour prier et passer du temps en présence du Seigneur (Exode 34 :29 ; Mathieu 17 :2) ;

-       Obéissons aux ordres du Saint-Esprit et agissons comme les disciples qui obéirent aux ordres de leur Maître Jésus, même si nous ne comprenons pas pourquoi il nous l’ordonne ;

-       Recherchons toujours la compagnie du Saint-Esprit aux fins de pouvoir mener une vie triomphante.

 Pour cela :

a)     Ne l’attristons pas, car nos impuretés et souillures l’attristent. Il est un Esprit Saint ;

b)    Ne mentons pas, nos mensonges l’attristent. Il est un Esprit de Vérité ;

c)     Ne haïssons pas nos frères, cela l’attriste. Il est un espoir d’Amour.

L’effusion du Saint-Esprit nous revêt d’une Puissance (Actes 1 :8) et permet au croyant d’être incorporé à l’Eglise (1Corinthiens 12 :13) et de devenir membre du corps de Jésus-Christ, d’où l’Unité des croyants.

 

 

III – CONCLUSION

 

 

=> à vous de développer...

 

D’après guide du Prédicateur 2018.

Saint Siège Porto-Novo

« Ce guide du prédicateur n’est pas la Bible et ne saurait la remplacer. Il n’est pas non plus une panacée. Il ne fait que suggérer, orienter, guider et parfois, ouvrir des pistes de recherches afin d’aider le prédicateur à ne pas s’éloigner du thème et des textes choisis pour en éclairer le sens.. » Pasteur Achille KOUKPAKI

« Le prédicateur éduque et enseigne au cours des différents cultes de la semaine, non pas ce qu’il veut, mais ce que le thème et les textes lui imposent d’enseigner. Il faut qu’il veille sur sa conduite afin d’être un exemple, une référence pour ceux qui l’écoutent.. » Rvd Pasteur Bennett A. ADEOGUN

 

 

 

 

© J.L. Dègnidé Publications

 

 

 

TEXTES BIBLIQUES 2018 / BIBLE LESSONS 2018

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Article publié sur la Pentecôte  « Archives 2002»

 

 

La Pentecôte

Sommaire :

La Pentecôte  1

I - Rappels : 1

La Pâque juive : 1

La Pâques chrétienne : 1

La Pentecôte juive : 2

La Pentecôte chrétienne : 2

II - Le baptême du Saint-Esprit : 2

Jérusalem où Christ t’attend  2

Les dons du Saint Esprit : 2

Conclusion. 3

 

La Pentecôte est une Fête chrétienne célébrée le septième dimanche ou le cinquantième jour après Pâques, en souvenir de l’effusion du Saint-Esprit sur les apôtres. La Bible nous dit :

 «Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer ». Actes 2 3-4.

 

Dans le choix du jour, comme dans le contenu de ce passage, tout est plein de symboles forts.

Mais avant d’aborder cela en détails lisons encore plus loin dans le passage :

« Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui eut lieu, la multitude accourut, et elle fut confondue parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. Ils étaient tous dans l’étonnement et la surprise, et ils se disaient les uns aux autres : Voici, les gens qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle ?…parler dans nos langues des merveilles de Dieu ? » Actes 2 :5-11.

 

I - Rappels :

Notons la différence d’orthographe entre la Pâque (fête juive) et la Pâques (fête chrétienne).

 

1 - La Pâque juive :

En hébreu pessah « passage par dessus », en grec paskha qui devient en français pâque est célébrée en souvenir de la sortie d’Egypte du peuple Juif, de sa libération et de l’annonce de la rédemption par le Messie (mashiah en hébreu, christos en grec qui signifie OINT, sacré par le Seigneur).

Dans le livre de Exode 12 :1-13  nous pouvons lire le passage concernant la Pâque. Le sang de l’agneau sans défaut était utilisé pour marquer les deux poteaux et le linteau de la porte des maisons où l’agneau était mangé. Cela afin que l’ange de la mort qui viendra frapper tous les premiers-nés des égyptiens passe par dessus les maisons marquées de ce sang. A la suite de cette plaie l’Eternel délivra Israël de la servitude.

 

2 - La Pâques chrétienne :

Commémore la résurrection du Seigneur Jésus-Christ, Jésus, l’agneau de Dieu crucifié, mort pour le salut de l’humanité. Sa date de célébration actuelle a été fixée par le concile de Nicée (325) au dimanche qui suit la première pleine lune du printemps. Ce choix avait été judicieusement arrêté par une assemblée (concile ou synode) d’évêques et de théologiens convoqués par le Pape (et accepté par l’empereur romain Constantin) en l’an 325. Nous vous recommandons de lire l’article sur  Pâques.

 

Remarquez que Juifs et Chrétiens fêtent pratiquement à la même date. Plus parlant encore en est la fête de la Pentecôte. Le mot grec traduit est « pentêkostê [hêmera]» qui signifie « cinquantième[jour] ». Le livre de Lévitique 23 :15-16, nous dit :

« Depuis le lendemain du Sabbat, du jour où vous apporterez la gerbe pour être agitée de côté et d’autre, vous compterez sept semaines entières. Vous compterez cinquante jours jusqu’au lendemain du septième sabbat ; et vous ferez à l’Eternel une offrande nouvelle. »

 

3 - La Pentecôte juive :

Elle est célébrée sept semaines après le lendemain de la Pâque, en souvenir de la remise des tables de la Loi à Moïse. Lévitique. 23.

 

4 - La Pentecôte chrétienne :

Elle a lieu le septième dimanche après Pâques, en mémoire de la descente de l’Esprit Saint sur les apôtres. Tandis que l'Ascension est célébrée 40 jours à compter de Pâques et 10 jours avant la Pentecôte.

Le jour de l’Ascension, Jésus avait recommandé aux apôtres de ne pas s'éloigner de Jérusalem, mais d'attendre. Car dans peu de jours, ils recevront ce que le Père leur avait promis : le baptême du Saint-Esprit.

Fort de ces rappels nous pouvons mieux comprendre ce qui suit.

 

II - Le baptême du Saint-Esprit :

 

« Si vous m'aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vousJean 14 :15-17.

Jésus avait promis à ses disciples le Consolateur et l’avait confirmé le jour de son ascension dans les cieux. Pour préparer cet événement grandiose, les apôtres avaient pris soin de nommer un autre disciple, du nom de Matthias, en remplacement de Judas qui s’était pendu après qu’il eut trahi Jésus. Les douze étaient donc restés dans la prière et la sanctification à Jérusalem.

 

1- Jérusalem où Christ t’attend

La ville était bondée en ce jour de la Pentecôte juive. Beaucoup sont montés des coins mêmes les plus reculés pour fêter à Jérusalem. Ceci nous fait revenir sur le verset cité plus haut :

« Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel ». Toutes les nations étaient appelées ce jour pour entendre les merveilles de Dieu.

a -Un vent impétueux :

Le Saint esprit est descendu avec Force, sous forme de langues de feu, et s’est posé sur les disciples. Une force inouïe qui produisit un vent impétueux. Le bruit de ce vent  a fait courir la multitude qui était à Jérusalem. Et ce n’était que la troisième heure de la journée.

b - La mission des douze

Si nous reprenons les événements depuis la Pâques, on s’aperçoit ici que l’heure a sonné pour les disciples. Ils vont sortir de leur réunion, de leur couvent, et aller prêcher aux peuples et aux nations la Parole de Dieu.

Mieux encore, l’Esprit Saint a tout préparé : le peuple est venu aux disciples sous son action et était dans l’étonnement des choses qu’il voyait  en disant :

«Voici, les gens qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle ?…parler dans nos langues des merveilles de Dieu ? »

Jésus n’avait-il pas dit aux douze : « Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » ? Actes 1 :8.

 

2- Les dons du Saint Esprit :

Les disciples revêtus du Saint-esprit, se sont immédiatement mis à prophétiser selon la promesse (Joël 2 :28-32), à prêcher l’Evangile (Actes 2 :14-47), à baptiser, à consoler, à opérer des miracles : « Pierre lui dit : Je n’ai ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche » Actes 3 , à partager ensemble (Actes 4 :32) et à témoigner avec force et pleine assurance malgré les persécutions de la résurrection du Seigneur Jésus. Le nombre de croyants se multipliaient de jour en jours.

Ils avaient aussi le pouvoir de pardonner. « Jésus leur dit : .Comme le Père m’a envoyé moi aussi je vous envoie....Recevez le Saint-Esprit. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils seront retenus. » Jean 20 :21-23. Le pardon précède souvent les délivrances et vous comprendrez par-là aussi le drame de Ananias et sa femme Saphira qui voulaient avoir plus que les autres membres de la communauté, en gardant une partie de la vente de leur propriété Actes 5 :1-11. Ils ont transgressé la règle d’or de cette communauté qui avait « un seul cœur et une seule âme et où  nul ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais tout était commun entre eux. » Actes 4 :32.

 

 

Conclusion

 

A travers ce véritable baptême du Saint-Esprit la Pentecôte stigmatise (condamne avec fermeté) dans l’Eglise Universelle, l’Eglise de Jésus toute forme d’imposture culturelle ou coloniale. La parole de Dieu n’a pas été annoncée seulement en Hébreu, en Grec ou en Latin, mais dans toutes les langues maternelles qui sont sous le ciel. Le plus important étant de sauver l’âme du pécheur en le convertissant à Jésus-Christ qui est mort pour le salut de tous.

Nous pouvons par exemple témoigner aujourd’hui dans l’Eglise du Christianisme Céleste de choses que nous avons vues  et entendues : l’exemple d’un jeune prophète martiniquais qui prophétisa en Yoruba, et en bon Yoruba !

Plus généralement Dieu suscite dans l ‘Eglise des prophètes de toutes origines qui prophétisent dans leurs langues maternelles ou dans une langue compréhensible par tous.

 

La Pentecôte c’est surtout la réalisation de la promesse faite par le Seigneur Jésus qui envoya le Saint-Esprit, l’esprit de vérité, le Consolateur qui demeurera avec nous jusqu’à l’avènement du Seigneur Jésus-Christ.

 

« Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur… » Actes 3 :19-20.

Vénérable Woli Jean Luc DEGNIDE

(ECC-2001)

http://king0.chez-alice.fr/ecc/pentecote.htm

 

 

Articles de Cyber-méditations

 

 

Comme des gardiens

 

« L’Eglise du Christianisme Céleste n’est la propriété d’aucune race, d’aucun pays et de personne. C’est l’Eglise de Jésus-Christ, une Eglise universelle ».

Il faut bien du courage à un  « veilleur »  pour supporter les frayeurs de la nuit noire ;  beaucoup de volonté et de résistance pour qu’il ne tombe pas en sommeil ou se laisser détourner par les pièges d’un environnement trouble et austère au milieu duquel il doit poursuivre son combat en attendant les premiers rayons qui annoncent le jour.

 

L’état de veille permanent du chrétien, est une expérience réelle  du cheminement du croyant qu’enseignent et rappellent souvent les Ecritures. « Prends garde que la lumière qui est en toi ne soit ténèbres » rappelle le Seigneur Jésus-Christ en s’adressant au chrétien dans LUC 11 :34       à travers  la parabole de la lampe et de l’œil. Et c’est bien de cette manière que se pose à nous tous aujourd’hui, dans l’Eglise du Christianisme Céleste (ECC),  la dialectique de notre  compréhension et attitude avec la parole de Dieu sur son Eglise.

 

Nous sommes sûrement nombreux, à désormais avoir en conscience, qu’il ne faut plus nous laisser « endormir » ou abuser par les « artifices » que nous connaissons tous désormais, lesquels permettent à certains « circuits » de travailler encore dans l’Eglise en véritables « courtisans de régime », d’infatigables  agents  de la division  en attente de « prébende »  pour reprendre une expression de Max WEBER propre au fonctionnement des partis politiques.

 

Devons-nous alors être désespérés à l’idée que les échecs partagés dans l’Eglise ne nous ont rien appris, rien  enseigné ? Nous avons cru avoir  effectué le plus difficile, en traversant (entre fin 1985 et 2001)  une période traumatique où il avait été question de luttes de chefs à la « succession au poste de pasteur », de « régence » ou de « bicéphalisme » qui annonçait un schisme dont aucun des protagonistes, apparemment, ne voulait prendre le risque.

Aujourd’hui, on va jusqu’à parler ouvertement « d’apostasie », parce que de simples « leaders » veulent se faire passer pour  « chef charismatique » en lieu et place d’un SBJ OSCHOFFA  dont le caractère unique, exceptionnel, providentiel et « transcendant » vient de nous être rappelé par ADOGAME qui nous explique même que son titre de Révérend Prophète Pasteur Fondateur n’était nullement un hasard.

 

Saint  PAUL  en très grand pédagogue de la vérité de Dieu pour le fidèle mais aussi pour les « grands », écrit  qu’on ne peut  éteindre les traits enflammés du malin  sans être en éveil ; « car ceux qui dorment, dorment la nuit…mais nous qui sommes du jour, revêtons-nous de  la cuirasse de la foi et de l’amour  et pour casque,  de l’espérance du salut » (1Thess 5 :6-8),  qui sont les armes de Dieu qu’on ne peut utiliser avec efficacité « qu’en s’efforçant de conserver l’unité de l’Esprit Saint   par le lien de la paix » (Eph : 4-3)

                   Tout cela serait-il rangé au musée des « histoires » ?

En attendant résolument l’intervention claire et nette de Jésus-Christ dans le rétablissement de l’ordre rompu dans la sainte Eglise venue des cieux, ne devons-nous pas au contraire nous comporter en dehors des « clans et factions » qui s’opposent et s’affrontent (encore et toujours), comme « des gardiens qui comptent sur le matin » (Ps 130-6) autant que le veilleur de nuit compte sur les premiers rayons de l’aurore ? 

 

C’est le seul moyen dont nous disposons pour faire comprendre que la foi de notre espérance, liée à l’accomplissement de la parole de DIEU annoncée par  feu Révérend Prophète Pasteur Fondateur OSCHOFFA, vient intimement des Ecritures ; notamment de Proverbes 8 :34-35 qui dit : « heureux celui qui m’écoute ; qui veille chaque jour à mes portes et qui en garde les poteaux. Car celui qui Me trouve a trouvé la vie. Et il obtient la faveur de l’Eternel ».

 

Nous avons tous ensemble, déjà commis des erreurs dans un passé récent, en soutenant directement ou indirectement un «  camp », ou en suivant même de grands dignitaires et intellectuels  de notre Eglise qui ont fait (et défait) les organes et structures reçus de Dieu par le Pasteur SBJ Oschoffa. La même erreur doit-elle se poursuivre ? Et n’est-ce pas ce à quoi nous assistons paradoxalement aujourd’hui, lorsqu’on prend simplement comme exemple,  la mouture du « manifeste » en circulation au niveau du diocèse de France où il est  implicitement affirmé à la fois «  laisser une chance à l’Union dans l’Eglise « en accordant un statut égal aux trois pasteurs  autoproclamés », alors qu’on lit immédiatement que le diocèse se réclame de la « lignée  de SBJ Oschoffa, BADA, AJOSSE et Emmanuel Oschoffa » 

 

N’est-ce pas ce type  de « gymnastique intellectuelle » qui permettait, il n’y a pas si longtemps, de tout justifier et n’importe comment  en dehors des fondements constitutionnels de l’Eglise et une ligne de mire proclamée qui a  amené l’institution judiciaire (du Nigeria) à intervenir pour «  prononcer en cascades des nullités »  dont on a peut-être  tort de penser que les conséquences et implications sont derrière nous.

 

Après l’intrusion des professionnels du droit et de la justice, c’est maintenant au tour des spécialistes et chercheurs en sciences sociales et humaines, de s’approprier légitimement « le phénomène de l’Eglise du Christianisme Céleste » dans sa singularité et sa complexité.

Si les uns, (comme Alfred de SURGY) donnent  bien ses lettres de noblesse à l’Eglise du Christianisme Céleste laissée par SBJ Oschoffa  comme  authentiquement  chrétienne moderne et prophétique « donc  à ne  surtout pas confondre avec un quelconque syncrétisme  ou bricolage de paganisme et du christianisme »[1], la  division qu’engendre  la succession du feu Pasteur  permet aux autres, notamment à ANDRE MARY [2] et ADOGAME [3] de se poser  la question  de savoir si la «  trans-nationalité Yoruba  » du fondateur ne faisait pas de l’ECC, une «  Eglise Yoruba » tout  en mettant bien en relief, comme nous le soulignions plus haut, les conséquences et suites judiciaires du véritable « imbroglio juridique » né de l’interprétation  de l’article 111 sur la succession au poste de Pasteur par la justice du Nigeria.

 

Disons pour notre part,  « qu’il n’y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir ». Sinon, comment est-on en droit d’interpréter et de comprendre aujourd’hui, la question se rapportant à la HAUTE AUTORITE DANS L’EGLISE DU CHRISTIANISME CELESTE

DANS LE MONDE ENTIER, lorsqu’on lit  dans la lettre de nomination du regretté papa AJOSE  datée du 29 Octobre 1982 au rang de Supérieur Evangéliste  que le révérend prophète pasteur fondateur «  précise qu’il y a juste au-dessus de AJOSE,  dans l’ordre de l’ancienneté, trois personnes…  qui sont feu papa BADA, papa AGBAOSSI et feu papa AJANLEKOKO »

 

Tous ces éléments de controverse et de clarification apportés par  le travail rigoureux et scientifique  (salué unanimement par ses pairs de l’Université et fidèlement traduit, d’ ADOGAME  Afeosemime,  continue d’interpeller  parce que l’auteur a réussi à nous amener à cette conclusion  que tant que la « condition spirituelle prescrite par l’article 111 d’inspiration divine » ne sera pas respectée, ce n’est ni un «  tripatouillage » ni un « vernis pseudo constitutionnel » qui aideraient à  clarifier la situation définitive de la succession au poste de pasteur chef de l’Eglise mondiale.

 

Ce ne sont  donc pas les pleurs d’un prétendant qui avait eu « à se lamenter sur le constat qu’Oschoffa, un homme de Dieu doté d’une telle élévation spirituelle n’avait pas le droit de donner en héritage à son Eglise une telle situation de confusion » qui nous éclaire ou nous fait avancer.

Il nous faut réfléchir et bien méditer. Dans le monde, tous les textes, mêmes les lois sont susceptibles de modification. Comment se fait-il que ce fameux article 111 résiste tant aux velléités et projets (sûrement iniques ou abominables » des humains ?  Les dignitaires prétendants, sont-ils bien au fait  de la dimension prophétique et universelle de l’oracle reçu par SBJ Oschoffa  au sujet de l’Eglise du Christianisme Céleste et son devenir ?

 

L’embarras et la confusion dans lesquels ce fameux article 111  continue de maintenir aussi bien les professionnels du droit, les spécialistes des religions africaines et dignitaires de l’Eglise, ne laissent-ils pas penser que ceux qui viennent après SBJ Oschoffa n’ont tout simplement pas reçu les charismes et grâces nécessaires, à la compréhension spirituelle de quoi il est véritablement question avec l’Eglise du Christianisme Céleste ?

 

Dans mes pérégrinations et ma solitude, une idée prend place et s’installe de jour en jour. Le chrétien céleste, quelle que soit son ancienneté dans l’Eglise, sous-estime apparemment le type d’alliance que le Seigneur Jésus-Christ, « le premier et le dernier,  le vivant  qui était mort et qui vit aux siècles des siècles » (Ap.1-18) a conclu avec le Révérend Prophète Pasteur Fondateur qui, de son vivant, n’avait pourtant pas cessé de clamer que «  l’Eglise du Christianisme Céleste n’est la propriété d’aucune race, d’aucun pays et de personne. C’est l’Eglise de Jésus-Christ, une Eglise universelle ».

 

En ayant en point de mire ces paroles et en comprenant et travaillant ensemble avec l’Esprit Saint  dans la paix et le respect dû aux anciens cet oracle de l’Elu de Dieu et prophète des nations, nous nous inscrirons sûrement les uns les autres dans la postérité du message prophétique d’Oschoffa le fondateur de l’Eglise du Christianisme Céleste. Peut-être serons nous encore plus nombreux à nous réjouir de la parole du prophète Amos (9 :7et9) nous mettant à égalité d’honneur avec ISRAEL lorsqu’il dit : «  n’êtes-vous pas pour moi comme les enfants des Ethiopiens, enfants d’Israël ?...car voici, JE donnerai mes ordres et JE secouerai la maison d’Israël parmi toutes les nations, comme on secoue avec le crible sans qu’il tombe à terre un seul grain ».

 

Cette maison d’Oschoffa est devenue notre « patrie » Que les veilleurs résistent et ne s’endorment pas en attendant l’esprit de renouvellement de toute chose. Il  dissipera à coup sûr nos fêlures, blessures, rancœurs et mal compréhensions afin de donner à  chacun, une espérance en Jésus- Christ le Sauveur des pécheurs repentis et de l’humanité.

 

Snr-Ev. Claude d’ALMEIDA

Paris, le 26 Juin 2003

 

http://www.christianismcelest.com/ecc/cgardiens.htm

© www. Christianismcelest.com


[4] SURGY (Albert de)- L’Eglise du Christianisme Céleste. Un exemple d’Eglise prophétique au Bénin- Paris, Editions Karthala 2001 – 332 pages

 

[5] MARY ( André) Afro- christianisme et politique de l’identité : L’Eglise du Christianisme Céleste versus Celestial Church of Christ – Archive des Sciences Sociales des religions, 118 – Avril Juin 2002- pages 45-56

 

[6] ADOGAME (Afeosemime U.)  Imbroglio juridique et destin post-charismatique de l’Eglise du Christianisme Céleste- Conférence internationale  des 20-23 Juin 2002

 

 

Aux responsables

http://forum.lixium.fr/s1.gif

 

Exerçons nos responsabilités dans la crainte de Dieu

Ce thème qui était au centre d’une prédication du dimanche a été inspiré par deux passages bibliques. Le premier est tiré de Deutéronome 32 :49-52 et le second de 1 Timothée 3 :8-13.

Dans le premier texte il s’agit du jugement de Dieu à l’encontre de son serviteur Moïse. Il devra monter sur la montagne de Nébo et regarder de loin le pays de Canaan, mais il n’y entrera pas, de même que son frère Aaron, mort auparavant sur la montagne de Hor. La raison de cette sentence se trouve dans le V.51 « Vous avez péché contre moi et vous ne m’avez pas sanctifié au milieu des enfants d’Israël. »
Le deuxième texte, fait ressortir les traits de caractère des diacres, qui constitue les exigences de la responsabilité que Dieu leur a confiée. Ils doivent être honnêtes, sobres, conservant le mystère de leur foi et sans reproche. Ils doivent être maris d’une seule femme, maîtriser leurs foyers et enfin remplir convenablement leur ministère.
Les enfants d’Israël, par leurs rebellions successives (Nb. 20 :12) ont réussi à faire pécher devant la face de l’Eternel, Moïse, l’homme que la Bible a caractérisé comme le plus patient de la terre (Nombres 12 :3). Dieu demande toujours des comptes à ceux qu’il place au-dessus de son peuple (Hébreux 13 :17). L’Eternel punit tout manquement à son égard, quelle que soit la personne en cause (Nahum :1 :3) ; de même Dieu rétribue au-delà des espérances ceux qui s’acquittent de leurs responsabilités de façon convenable (1 Tim. 3 :13).
C’est pour cela :
1 – un bon responsable doit savoir tenir compte des exigences de sa responsabilité
2 – Dieu donne des conseils pour que chaque responsable puisse s’acquitter convenablement de sa mission
3 – Ne pas se laisser influencer par ceux qui nous sont confiés au point de faillir devant Dieu.
4 – Devant Dieu il n’y a point d’acception de personnes. Notre position, aussi élevée soit-elle, ne nous met pas à l’abri des réprimandes et des représailles (Ephésiens 6 :9).


 

Témoignages :

 

Parmi les nombreux cas de résurrection de morts par le Prophète Samuel B.J. OSCHOFFA au nom de Dieu et de Jésus-Christ qui l’a missionné, voici un témoignage : il ressuscita aussi un mort dans un bus :

Lien >> : https://communauteceleste.blogspot.fr/2018/02/le-prophete-oschoffa-ressuscita-un-mort_28.htmlLien

 

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